Léo Keler

 Gori, Géorgie, hiver 2018, dix ans après la guerre avec la Russie.

Du club de lutte de la ville au groupe d’amis de Zaur, regard sur les jeunes générations de la ville, héritières d’un lourd passé. Gori a en effet formé différents champions Olympiques de lutte et de judo, source d'inspiration et de fierté pour les plus jeunes. Le chômage conduit cependant nombre d’entre eux à partir pour rechercher du travail à Tbilissi ou en Turquie comme Zaur et ses amis rencontrés dans les rues de Gori. À la fin du XIXe siècle, au même âge, un jeune Géorgien, Joseph Staline a lui-même emprunté cette même route vers la capitale géorgienne.

Entrainement à la lutte

Avenue Shindisi, Gori

Récréation dans la #1 Public school de Gori

Maison natale de Staline

À côté d’un arrêt bus je remarque ce barbier. Le propriétaire m’offre une bière et me demande pourquoi je prends des photos. Je hausse les épaules, lui montre de la main ce qui nous entoure. Il sourit, me demande de le suivre à l’arrière de la boutique, je découvre une petite salle à manger. Gori est la ville d’origine de Staline. C’est la première fois que je vois des symboles représentant l’ancien dirigeant de l’URSS. Le coiffeur est très fier, il m’invite à table.

Un barbier à Gori

Des amis de Guro 

Dans ce club de Lutte, trois champions olympiques ont été formé

Dernière statut de Staline en Géorgie, cachée 10 kilomètre aux alentours de Gori

Il y a 24 ans la Georgie rentrait en conflit avec deux régions séparatrices, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Aujourd'hui à Gori, une fête sous fond de Noël était organisée pour célébrer l'inauguration de quatre immeubles. Ils accueilleront 445 familles de réfugiées, ossettes et abkhazes. Dans cette boite verte se trouve les clefs.

Les à cotés de la cérémonie 

« Georgian Dream » est le nom du premier parti politique géorgien fondé par le milliardaire Bidzina Ivanichvili

À Gori j’ai rencontré un groupe d’amis. L’un d’eux s’appelle Guro. Il parle plutôt bien anglais, c’est lui qui fait le traducteur quand les gestes ne suffisent plus !
Ils habitent presque tous dans le même immeuble, situé en face d’un petit stade de foot et d’un gymnase où ont lieu des entrainements de judo. Ils se connaissent depuis leur enfance.
Un soir je suis invité chez Zaur. Il habite avec son père. J'en apprends un peu plus sur leur vie. Zaur est un des seuls du groupe à travailler régulièrement. Il veut finir les travaux de son appartement. Ce soir-là on boit beaucoup de vodka, sur fond de musique traditionnelle géorgienne et française.

Zaur vit avec son père. Il est parti un temps en Turquie, se faire de l’argent pour finir les travaux de son appartement, commencé il y a plus de 5 ans

Taxi, 2 heure du matin.

 Gori, Géorgie, hiver 2018, dix ans après la guerre avec la Russie.

Du club de lutte de la ville au groupe d’amis de Zaur, regard sur les jeunes générations de la ville, héritières d’un lourd passé. Gori a en effet formé différents champions Olympiques de lutte et de judo, source d'inspiration et de fierté pour les plus jeunes. Le chômage conduit cependant nombre d’entre eux à partir pour rechercher du travail à Tbilissi ou en Turquie comme Zaur et ses amis rencontrés dans les rues de Gori. À la fin du XIXe siècle, au même âge, un jeune Géorgien, Joseph Staline a lui-même emprunté cette même route vers la capitale géorgienne.

Entrainement à la lutte

Avenue Shindisi, Gori

Récréation dans la #1 Public school de Gori

Maison natale de Staline

À côté d’un arrêt bus je remarque ce barbier. Le propriétaire m’offre une bière et me demande pourquoi je prends des photos. Je hausse les épaules, lui montre de la main ce qui nous entoure. Il sourit, me demande de le suivre à l’arrière de la boutique, je découvre une petite salle à manger. Gori est la ville d’origine de Staline. C’est la première fois que je vois des symboles représentant l’ancien dirigeant de l’URSS. Le coiffeur est très fier, il m’invite à table.

Un barbier à Gori

Des amis de Guro 

Dans ce club de Lutte, trois champions olympiques ont été formé

Dernière statut de Staline en Géorgie, cachée 10 kilomètre aux alentours de Gori

Il y a 24 ans la Georgie rentrait en conflit avec deux régions séparatrices, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Aujourd'hui à Gori, une fête sous fond de Noël était organisée pour célébrer l'inauguration de quatre immeubles. Ils accueilleront 445 familles de réfugiées, ossettes et abkhazes. Dans cette boite verte se trouve les clefs.

Les à cotés de la cérémonie 

« Georgian Dream » est le nom du premier parti politique géorgien fondé par le milliardaire Bidzina Ivanichvili

À Gori j’ai rencontré un groupe d’amis. L’un d’eux s’appelle Guro. Il parle plutôt bien anglais, c’est lui qui fait le traducteur quand les gestes ne suffisent plus !
Ils habitent presque tous dans le même immeuble, situé en face d’un petit stade de foot et d’un gymnase où ont lieu des entrainements de judo. Ils se connaissent depuis leur enfance.
Un soir je suis invité chez Zaur. Il habite avec son père. J'en apprends un peu plus sur leur vie. Zaur est un des seuls du groupe à travailler régulièrement. Il veut finir les travaux de son appartement. Ce soir-là on boit beaucoup de vodka, sur fond de musique traditionnelle géorgienne et française.

Zaur vit avec son père. Il est parti un temps en Turquie, se faire de l’argent pour finir les travaux de son appartement, commencé il y a plus de 5 ans

Taxi, 2 heure du matin.

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